La catégorisation spontanée d’une image

L’humain retient plus facilement des informations visuelles plutôt qu’écrites. Dans notre processus d’apprentissage, nous avons tous appris à lire en associant les mots à des images. L’humain va naturellement : catégoriser / classer / ordonner l’information qu’il reçoit. 

Exemple : regardez cette image durant 20 secondes

• • • • • • • • Je connais 
              • J’aime … 
              • ça me fait penser à … 
              • c’est comme …
              • J’ai faim
              • Je n’aime pas (et si c’est le cas vous stopper directement le lien avec l’image, car elle ne fait pas sens pour vous et évoque du dégoût). 

Pourtant la consigne était : “Regardez cette image”, il n’y avait ni question ni demande : “à quoi cette image vous fait penser ?”

Votre cerveau est allé spontanément comparer celle-ci à ce que vous, personnellement, associez à la banane. Grâce à la banque d’image inconsciente que vous avez dans la tête. Cela a suscité une émotion ou un souvenir. Le tout en quelques secondes !!  

Votre graphiste va jouer sur cet effet : l’association des formes / la ressemblance à un objet pour aider à l’identification du visuel rapidement et aller susciter une émotion. 

Comme expliqué en introduction, nous voyons plus de 1000 images par jour. 

Lorsque nous sommes soumis à un stimulus répété, cela devient une habitude, nous ne faisons plus attention aux détails et il y a une perte d’intérêt progressive. C’est le processus : d’habituation.

Exemple :

Quelle image avez-vous vu ou retenu ? 

La réaction à la nouveauté permet un regain d’intérêt pour un stimulus perçu comme nouveau. C’est cet effet que votre logo doit avoir sur vos prospects, noyé dans une multitude de visuels.

Il doit se démarquer, être percutant et susciter un intérêt. Cela peut passer par une couleur puissante, un élément singulier, une typographie bien construite … Il existe de nombreuses solutions pour parvenir à cet effet .

Avoir le bon message :

Lorsque j’étais étudiante en psychologie, mon enseignant, pour nous introduire à la psychologie des interactions, à utiliser cet exemple que je trouve poignant : 

Contexte : 

Un couple est tranquillement installé autour de la table. La femme est plutôt fatiguée de sa journée de travail, elle est allée faire les courses avant de rentrer à la maison. L’homme a terminé tôt sa journée aujourd’hui. Ils savourent tous les deux l’instant jusqu’à ce que l’homme dise : 

Vous l’avez compris, nous ne sommes pas dans la tête de notre interlocuteur et nous ne pouvons pas interpréter un message à sa place. Chaque personne possède son propre décodeur et c’est pourquoi il est important de limiter l’ambiguïté dans vos supports de communication. 

Afin de transmettre la bonne information, il est préférable d’utiliser le présent, des phrases courtes et des verbes d’action. 

Si Monsieur avait terminé sa phrase par : “Il n’y a plus de vin sur la table, je vais aller nous en chercher”, il n’y aurait pas eu d’interprétation de Madame et tous les deux auraient pu poursuivre une bonne soirée.

La psychologie nous rappelle qu’il est important de soigner ses supports de communication et que l’humain a besoin de mettre du sens dans tout ce qu’il fait, voit, ou entend. Si ces sujets vous intéressent, je vous invite à avoir des lectures en psychologie sociale sur : les groupes. Ces supports sont d’une grande richesse pour l’utilisation de vos réseaux sociaux par exemple : le sentiment d’appartenance à un groupe.